covid 19
- Wilfried Nougé
- 11 juil. 2021
- 5 min de lecture
https://www.ordremk.fr/actualites/patients/comment-reprendre-le-sport-apres-un-covid-benin-a-modere/
#Covid19 : SPF évalue l’efficacité des vaccins contre les formes symptomatiques à 84,2 % chez les plus de 50 ans #real_data
| 04 juil. 2021 | par Caducee.net | |
C’est une nouvelle confirmation de l'efficacité des vaccins commercialisés en France contre la covid-19. Selon l’étude de Santé Publique France les vaccins sont efficaces à 84,2 % pour prévenir les formes symptomatiques chez les plus de 50 ans. Cette étude s’appuie sur l’exploitation de données issues de la vie réelle ce qui rend sa portée d’autant plus grande. 84,2 % d’efficacité, tous vaccins confondus Les résultats obtenus par SPF montrent que les vaccins administrés en France sont très efficaces pour prévenir les formes symptomatiques de la covid-19 chez les plus de 50 ans une fois le schéma vaccinal terminé. Les données issues de 225 162 cas et 618 317 témoins ont été analysées pour obtenir ces résultats. Ainsi dans la tranche d’âge 50-74 ans le niveau d’efficacité a été évalué à 86,1 % avec un IC à 95 % de [84,7 - 87,4] alors que pour les plus de 75 ans l’efficacité est de 81,8 % avec un IC à 95 % de [80,1 - 83,4]. Pour les 2 tranches d’âge confondues, l’efficacité est 84,2 % avec un IC à 95 % de [83,1 - 85,3]. Pour les vaccins qui nécessitent deux doses, l’efficacité de la première dose a également été évaluée. Si avec 50,4 % [48,5 - 52,4] elle est loin d’être négligeable pour les 50-74 ans, elle est plus limitée pour les plus de 75 ans avec 28,5 % d’efficacité [23,8 – 33,0]. Pour SPF, ces estimations apparaissent conformes aux données précédemment publiées. Une efficacité moindre versus les variants Beta et Gamma Santé Publique France a également évalué l’efficacité des vaccins selon des variants, en utilisant les données issues de 170 287 cas et 835.428 témoins. Les résultats indiquent que les vaccins sont plus efficaces contre contre le variant Alpha en comparaison avec les variants Beta et Gamma, quel que soit le nombre de doses. Si face au variant Alpha, l’efficacité est de 48,8 % après la première dose et de 85,1 % une fois la vaccination terminée, face aux variants Bêta et Gamma, elle est limitée à 33 % après la première injection et 66,9 % une fois le schéma vaccinal complété. L’efficacité versus le variant Delta n’a pas pu être prise en compte dans cette étude car ce variant était peu présent en France pendant la période étudiée. Une évaluation basée sur la méthode du « test negative design » Pour obtenir ces résultats, SPF a croisé le statut vaccinal issu de la base VACCIN-COVID avec le statut infectieux extrait de la base SI-DEP. SPF a comparé la probabilité d’avoir été vacciné chez les cas de covid-19 confirmés et chez les personnes dont le test de diagnostic s’est révélé négatif pour une infection au SARS-COV-2 entre le 18 janvier et le 23 mai 2021. 5 témoins négatifs ont ainsi été appariés pour chaque cas confirmé en fonction de l’âge, du département, du sexe et de la semaine pendant laquelle le test a été réalisé. L’âge, l’indice de défavorisation sociale Fdep, le fait d’être un professionnel de santé et le type de résidence ont été utilisés comme variable d’ajustement. L’efficacité de la première dose a été calculée 15 jours après son inoculation et celle de la série vaccinale complète huit jours après la seconde dose ou 15 jours après la dose unique selon le schéma vaccinal. Il s’agit de la seconde étude française qui s’appuie sur des données de vie réelle. Elle complète ainsi l’étude menée par EPI-PHARE en étendant sa portée à l’ensemble des vaccins commercialisés en France ainsi qu’aux plus de 50 ans alors que l’étude d’EPI-PHARE se limitait au plus de 75 ans et avait restreint son analyse sur l’efficacité du Corminaty De Pfizer/BioNtech.
Covid-19 : les vaccins à ARNm réduisent de 91 % le risque d’infection selon l’étude Heroes-Recover du CDC américain
| 08 juin 2021 | par Caducee.net | | Partager
Selon l’étude Heroes-Recover financée par le CDC américain, les vaccins à ARNm Pfizer-BioNTech et Moderna réduisent le risque d’infection contre le coronavirus SARS-COV-2 de 91 % chez les personnes entièrement vaccinées. Cette étude montre également que la vaccination par ARNm rend les symptômes plus légers et plus brefs pour les quelques personnes vaccinées qui contractent la COVID-19. L’étude suggère également que les personnes vaccinées mais infectées sont moins à même de transmettre le virus que les non-vaccinés. Les premiers résultats de l’étude HEROES-RECOVER pilotée par l’université de l’État de l’Arizona avaient été publiés en Mars dernier. Ils ont été enrichis de 4 semaines de données supplémentaires et confirment les premières tendances observées. Dans la nouvelle analyse, 3 975 participants, essentiellement des soignants ou des travailleurs plus susceptibles d’être exposés au virus en raison de leur profession ont effectué un dépistage hebdomadaire du SRAS-CoV-2 pendant 17 semaines consécutives (du 13 décembre 2020 au 10 avril 2021) dans huit sites américains. Les participants ont prélevé eux-mêmes des écouvillons nasaux qui ont été testés en laboratoire pour le SRAS-CoV-2. Si les tests étaient positifs, les échantillons étaient soumis à d’autres tests pour déterminer la quantité de virus détectable dans le nez et le nombre de jours où les tests revenaient positifs. Les participants ont été suivis dans le temps et les données ont été analysées en fonction du statut vaccinal. Pour évaluer les avantages du vaccin, les chercheurs de l’étude ont tenu compte de la circulation des virus du SRAS-CoV-2 dans la région et de la fréquence d’utilisation des équipements de protection individuelle (EPI). Après une vaccination complète (14 jours ou plus après la seconde dose), le risque d’infection des participants a été réduit de 91 %. Après une vaccination partielle (14 jours ou plus après la dose 1 à 13 jours après la dose 2), le risque d’infection des participants était réduit de 81 %. Ces estimations incluent les infections symptomatiques et asymptomatiques. Autre enseignement, les personnes entièrement ou partiellement vaccinées qui ont développé la COVID-19 ont passé en moyenne six jours de moins à être malades et deux jours de moins à être alitées. Elles présentaient également un risque réduit d’environ 60 % de développer des symptômes, comme de la fièvre ou des frissons, par rapport aux personnes non vaccinées. Certains participants à l’étude infectés par le SRAS-CoV-2 n’ont pas développé de symptômes. D’autres résultats de l’étude suggèrent que les personnes entièrement ou partiellement vaccinées qui ont contracté le COVID-19 pourraient être moins susceptibles de transmettre le virus à d’autres personnes. Par exemple, les personnes vaccinées et infectées avaient 40 % de moins de virus détectables dans leur nez et donc une charge virale plus faible, et le virus a été détecté pendant six jours de moins par rapport aux personnes non vaccinées lors de l’infection. En outre, les personnes partiellement ou totalement vaccinées étaient 66 % moins susceptibles d’être infectées par le virus SRAS-CoV-2 pendant plus d’une semaine par rapport aux personnes non vaccinées. Bien que ces indicateurs ne soient pas une mesure directe de la capacité d’une personne à propager le virus, ils ont été corrélés à une réduction de la propagation d’autres virus, tels que la varicelle et la grippe.
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